05 avril 2005

Vacances - Jour 2

Je me réveille à 6h00 (soit midi heure Française) alors que le bateau est encore en plein sommeil (à la maison je reste toujours bien au chaud sous la couette. Mais en vacances je me lève de bonne heure afin d'en profiter au maximum). Le soleil n'est pas encore levé. Je quitte le bateau par mon hublot et décide d'aller visiter Saint François. Je décide d'aller observer mon premier levé de soleil sur l'océan en Guadeloupe. Je marche paisiblement dans un Saint François totalement endormis. J'ai le droit aux chants des oiseaux. Les vacances commencent bien.
Je suis sur la plage du lagon et vers l'Est. Mon premier levé de soleil. Je suis à moitié idiot car j'ai oublié mon appareil photo sur le bateau. Dommage!!! Je prends 2 clichés avec mon téléphone et j'envoie un MMS en France. J'ai aussi oublié de mettre mon short de bain. J'aurais piqué ma première tête aux Antilles. Ce n'est que partie remise.
Je retourne au bateau car mon ventre commence à crier famine. Je trouve un bateau qui se réveille doucement. Le petit déjeuner se prépare.
Le programme de la journée est: courses puis départ vers 11h00 pour petite terre. Afin de nous faire saliver, les 2 chefs de bord joue les commerciaux. Ils parlent de raies, de poissons et de tortues. J'en salive déjà.
Mais d'abord les courses. Le groupe doit se décomposer en 2. L'un au marché, l'autre au supermarché. Comme personne ne décide, je me porte volontaire pour aller acheter des fruits et légumes au marché. C'est plus dépaysant que le Cora du coin.
Il est composé de Mama qui vendent des fruits, des légumes, du rhum et des épices. Les odeurs sont très agréables. Le marchandage n'est de mise et les prix sont assez élevés comparé à l'Afrique. Je ne connais pas le niveau de vie ici. Une fois mon sac rempli, je quitte mes coéquipier et retourne au bateau vider mon sac à dos. Il est 10h00 et il fait déjà très chaud. Je vais aller me baigner.
Après avoir vidé mon sac et rangé les fruits et légumes, je décide d'aller piquer une tête. L'autre partie de la troupe n'est pas encore revenue du supermarché. Je ne vais me tourner les pouces en les attendant. A 8, ils seront assez pour ranger les courses. On va se marcher sur les pieds et ne pas être efficace.
Je trouve la seconde plage de Saint François. L'eau est à 27°C. J'y reste une bonne vingtaine de minutes. Il ne faut pas exagérer, il me faut retourner au bateau. Je vais passer pour le fumiste de service. A mon retour, il manque des choses. Avec le Suisse, nous retournons au supermarché pour compléter les courses. A notre retour, certains ont quitté le bateau. Nous décidons d'aller boire une mousse dans un bar de la marina. J'en profite pour aller faire un tour aux toilettes. Il faut en profiter car sur le bateau c'est très difficile.
Nous partons vers 11h45. Après avoir quitter le lagon de Saint François, nous hissons les voiles direction Petite Terre. Force 5 pleine tête et houle formée au programme. Il va falloir tirer des bords. Nous avons mis 5h pour rejoindre notre destination au lieu des 3 prévue au départ. A qui la faute.... A la direction du vent.... Ca fait partie de la voile. La mer est bien formée. Au fur à mesure que la journée avance, de moins en moins d'équipiers ont la force de discuter. Tout le monde pense à son ventre. Tout le monde est sur le pont. L'air est irrespirable à l'intérieur. Qui sera le premier à poser une galette?
L'arrivée sur Petite Terre est dangereuse. Les courants ont tendance a pousser le bateau vers les coraux. Vigilance est le maître mot. Attaché à la bouée, tout le monde se jette à l'eau.
Je prends le masque, le tuba et les palmes que JP m'a prêté. C'est la première fois que je vais utiliser un tel matériel. Le début est difficile car il me faut contrôler ma respiration mais tellement merveilleux. Il y a des poissons à foisons. Ils ne sont pas farouches. C'est génial. Un aquarium naturel (Petite Terre est une réserve). Je reste environ 1h30 dans l'eau. J'en oublie même le couché de soleil.
Après cette longue baignade, je décide avec le Suisse de jouer à Robinson Crusoé sur la terre ferme. Nous trouvons un barbecue avec des bananes (reste de touristes) mais surtout des dizaines de Bernard Lhermitte. Ils doivent avoir la dalle car ils sont tous autour des bananes. Ils sont énormes. Gros comme le point. Le Suisse en ramène un sur le bateau comme trophée.
Le programme de la soirée. Apéro et barbecue à terre. Pendant le repas, nous sommes attaqués par une meute de Bernard Lhermitte en furie. Nous sortons tous vivant de ce périple. Ouf, les chefs de bord n'ont pas le droit aux pertes humaines!!!

Les photos du jour sont ici. Je n'en ai pas de Bernard pour étayer mon récit. Dommage!!!!